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La gestion des données

L’importance des données

Les données sont présentes partout, capital immatériel des entreprises, essentiel dans plusieurs domaines. Le stockage de masse sur ordinateur a débuté dans les années 50. Les capacités de stockage sont en perpétuelle évolution.

  • dans les statistiques des entreprises et des gouvernements
  • en intelligence économique pour déterminer les facteurs d’amélioration
  • dans les comptabilités des entreprises
  • dans les applications pour des services (transport, vente etc)
  • pour la surveillance des territoires ( eau, urbanisme etc), des populations et plus récemment des objets.

 

Explosion of connectivity

 

 

Organisations de fichiers

Séquentiel

Le principe de cette organisation est de gérer les enregistrements comme des suites d’octets structurées.
L’avantage réside dans la simplicité d’utilisation, la standardisation des structures et dans l’optimisation de l’espace de stockage.
Par contre, les fichiers sont indépendants les uns des autres dans l’application et les lectures ne peuvent se faire que séquentiellement.

Séquentiel indexé

C’est une amélioration de l’organisation séquentielle, par l’ajout d’un fichier de clés (ou d’index), lié au fichier séquentiel.
Ce fichier d’index contient des critères de recherche triés (index) et l’adresse de la donnée correspondante dans le fichier séquentiel.
En plus des avantages du système séquentiel (simplicité, standardisation), on peut donc retrouver rapidement un enregistrement en fonction de la clé.
Le principal inconvénient reste l’indépendance des fichiers dans l’application, d’où la nécessité de beaucoup de programmation pour gérer l’intégrité des données.

Bases navigationnelles

Ce sont des collections de fichiers, logiquement appareillés entre eux. Ces bases ont été créées sur des systèmes propriétaires afin de compenser la faiblesse des organisations précédentes.
Les bases navigationnelles sont complexes à maintenir.

Les systèmes de gestion de base de données relationnelle

Les SGBD relationnelles sont basés sur le modèle relationnel. Ils sont apparus dans les années 70.
Une base de données relationnelle est une collection de données mises en relation dans des tables logiques ; une table étant un ensemble de lignes et de colonnes.
Les Systèmes de Gestion de Bases de Données Relationnelles gèrent indépendamment le niveau logique (tables) et le niveau physique (fichiers).
Le succès des SGBDR provient notamment de cette caractéristique. La gestion par l’utilisateur du niveau logique uniquement, donne une grande simplicité dans la gestion des données.

Big Data

Ensemble de données trop volumineux pour les capacités d’analyse humaine et la plupart des systèmes de gestion de données classiques. Nouveaux ordres de grandeurs pour obtenir des tendances et la manière dont ces données sont stockées. Le volume considérable et la variété des données nécessitent des applications avec des temps de réponses et des algorithmes différents des systèmes classiques. La vitesse est primordiale.

 

5v

 

Les critères de choix d’un SGBD sont principalement le type de données,le type de requête et le temps d’exécution en lecture et en écriture.
Pour les serveurs qui l’héberge, le coût, la configuration à mettre en œuvre et le taux de disponibilité.

Disponibilité en %          Indisponibilité par année
99 % (deux neuf)            3,65 jours
99,9 % (trois neuf)         8,76 heures
99,99 % (quatre neuf)   52,56 minutes
99,999 % (cinq neuf)     5,26 minutes
99,9999 % (six neuf)     31,5 secondes

Représentation d’une base de données

3 2 database free download png

 

Schéma réseau

db 1

Le serveur web et le navigateur peuvent être remplacés par une application lourde.

 

Les Data center dans le monde

Les Data Center sont composés de milliers de serveurs en rack. Les applications sont virtualisées pour une facilité de maintenance et un découpage des ressources. Le stockage se compte en pétaoctets et tend actuellement vers l’exaoctet pour les nouveaux Data center, 1Po =1024²Go =1 048 576 Go. 1Eo=1024 Po.
Les principaux critères d’un Data center sont sa capacité de stockage, son taux de disponibilité supérieur à 99% et sa consommation d’énergie équivalent à une grosse ville.

Une classification des data center en Tier :

Type- Caractéristiques- Indisponibilité- Maintenance à chaud- Tolérance aux pannes
Tier I      Faibles                                                         28,8 h Non Non
Tier II    Redondance partielle                                22 h   Non Non
Tier III   Maintenabilité des composants              1,6 h Oui Non
Tier IV   Tolérance pannes                                       0,4 h Oui Oui

Un exemple de Data center gouvernemental
https://nsa.gov1.info/utah-data-center/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Utah_Data_Center

 

http://www.datacentermap.com/

europe e1529602961665

 

 

ibm

aws 1

google

 

microsoft 1

 

alibaba 1

Les métiers de la données

  • Chief Data Officer (CDO)
  • Business Intelligence Manager
  • Master Data Manager
  • Data Architect
  • Data Protection Officer
  • Data Analyst
  • Data Miner
  • Data Scientist
  • Database Administrator
  • Chief Information Officer (CIO)
  • tous les autres métiers connexes, developer, network administrator…

 

Le SQL

Le SQL, structured query language, est un langage de requête utilisé pour la manipulation de bases de données relationnelles. Il a été créé au milieu des années 70 par IBM. Le premier produit SQL, Oracle a été mis sur le marché en 1979. Oracle est l’un des principaux acteurs du marché des technologies de bases de données relationnelles. Il d’autres langages de requête.

Depuis l’approbation en 1986 de l’implémentation IBM, le SQL a été défini comme le langage standard de communication des bases de données relationnelles. Attention, certaines commandes diffèrent selon le SGBDR. Les exemples ci-dessous sont adaptés pour MariaDB et MySQL.
https://mariadb.com/kb/en/library/documentation/
https://dev.mysql.com/doc/

Les structures de données

Création d’une base de données

CREATE DATABASE biscuit 
  CHARACTER SET = 'utf8'
  COLLATE = 'utf8_general_ci';

use biscuit;

CHARACTER SET : liste de symboles.
COLLATE : règles de comparaison des caractères.

Création d’une table

CREATE TABLE article(
refart varchar(4) PRIMARY KEY,
designation varchar(30),
prix double,
codetva int,
categorie varchar(10),
qtstock int
) ENGINE = InnoDB;

InnoDB : moteur de stockage.
Les différents types de données avec MariaDB https://mariadb.com/kb/en/library/data-types/

 

Avec contraintes sur colonnes, le NOCLI et le NOMCLI sont obligatoires. Le CODE_POSTAL doit être dans l’intervalle indiqué.

CREATE TABLE client(
nocli int PRIMARY KEY,
nomcli varchar(30) NOT NULL,
adrcli varchar(60),
code_postal int CHECK(code_postal between 1000 and 99999),
ville varchar(30)
) ENGINE = InnoDB;

Définir les contraintes d’intégrité.

CREATE TABLE commande(
nocde int PRIMARY KEY,
nocli int,
datecde date,
etatcde varchar(2),
FOREIGN KEY(nocli) REFERENCES client(nocli)
) ENGINE = InnoDB;

Clef primaire composée.

CREATE TABLE ligneCDE(
nocde int,
refa int,
PRIMARY KEY(nocde, refa)
) ENGINE = InnoDB;

Créer la table fournisseur. On souhaite connaitre le nom, l’adresse, le numéro de téléphone du fournisseur.

Suppression d’une table

Supprimer une table revient à éliminer sa structure et toutes les données qu’elle contient ; les index associés sont également supprimés.

Si la clé primaire de la table est référencée dans d’autres tables par des contraintes REFERENCES ou FOREIGN KEY, la clause CASCADE CONSTRAINTS permet de supprimer ces contraintes d’intégrité référentielle dans les tables “enfants”.

DROP TABLE client;

Suppression d’une table CLIENT dont la colonne NOCLI est clé étrangère dans la table COMMANDE :

DROP TABLE client;
ERREUR a la ligne 1: table a des clés primaires/uniques référencées par des clés étrangères

DROP TABLE client CASCADE;
Table supprimée.

Modification d’une table

Il est possible de modifier la structure d’une table à plusieurs niveaux :

  • ajout de colonnes (nom, type, valeur par défaut, contrainte NOT NULL),
  • ajout de contraintes de colonne (contrainte NOT NULL uniquement),
  • ajout de contraintes de table,
  • redéfinition d’une colonne (type, valeur par défaut),
  • activation, désactivation de contraintes de colonne ou de table,
  • suppression de contraintes de colonne ou de table,
  • changement du nom de la table.
  • autorisation ou non de modifications dans la table.

Ajout ou modification de colonnes

DESCRIBE client

Name Null Type
--------------------------- ---------- --------------
NOCLI NOT NULL int
NOMCLI NOT NULL varchar(30)
ADRCLI varchar(60)
CODE_POSTAL int
VILLE varchar(30)


ALTER TABLE client ADD (tel varchar(14));
ALTER TABLE client MODIFY (adrcli varchar(30));


DESCRIBE client

Name Null Type
--------------------------- ---------- --------------
NOCLI NOT NULL int
NOMCLI NOT NULL varchar(30)
ADRCLI varchar(30)
CODE_POSTAL int
VILLE varchar(30)
TEL varchar(14)

Ajouter le champ dateCreation à la table fournisseur

Ajout d’une contrainte de table

L’exemple suivant permet d’ajouter une contrainte de validation à la table ARTICLE.

ALTER TABLE article ADD CONSTRAINT ARTICLE_PRIX_CK CHECK(PRIX >= 0) ;

Si des données sont déjà présentes dans la table au moment où la contrainte d’intégrité est ajoutée, alors toutes les lignes d’information doivent vérifier la contrainte. Dans le cas contraire, la contrainte n’est pas posée sur la table.

Ajout d’une clef étrangère

ALTER TABLE client ADD FOREIGN KEY(idPays) REFERENCES PAYS(idPays) ;

Ajouter la clef étrangère fournisseur à la table article

Suppression d’une contrainte

ALTER TABLE article DROP CONSTRAINT ARTICLE_PRIX_CK;

Suppression de colonnes

Il est possible de supprimer une colonne en utilisant la clause DROP COLUMN de l’instruction ALTER TABLE.

ALTER TABLE nom_table DROP nom_colonne;

Supprimer la colonne TEL dans la table CLIENT.

Changement de nom d’une table

L’instruction RENAME permet de renommer une table mais également les vues.

RENAME ancien_nom TO nouveau_nom;

Renommer la table ARTICLE en table PRODUIT.

Manipulation de données

Création de lignes

L’ajout d’une ligne à la table est réalisé si les contraintes sont respectées. Si les noms des colonnes à valoriser ne sont pas cités, une expression doit être donnée pour chaque colonne dans l’ordre des définitions de colonne faites lors de la création de la table. Aucune colonne ne peut être omise.

 

Création d’un client (les colonnes non citées sont initialisées à NULL).

INSERT INTO client(nocli, nomcli) VALUES(37, ’Dornet’);

Valorisation de toutes les colonnes pour un article :

INSERT INTO article VALUES(’AB03’, ’Carpettes’, 150, 2, ’IMPORT’, 80);

ARTICLE : refa, designation, prixht, tauxtva, categorie, qtestock, numF
Clef primaire : refa
Clef étrangère : numF en référence à Fournisseur.numF

COMMANDE : nocde, nocli, datecde, etat
Clef primaire : nocde
Clef étrangère : nocli en référence à Client.nocli

CLIENT : nocli, nomcli, prenomcli, adrcli, codePostal, ville
Clef primaire : nocli

FOURNISSEUR : numF, nom, adresse, numtel, datecreation
Clef primaire : numF

LIGCDE : nocde, refart, qtecde
Clef primaire : nocde, refart
Clef étrangère : nocde en référence à Commande.nocde, refart en référence à Article.refa

  • Ajouter un fournisseur et un article

L’instruction INSERT permet d’ajouter une ou plusieurs lignes dans la table de destination.
Si l’insertion d’une ligne d’informations est le fonctionnement le plus fréquent, il est également possible d’ajouter plusieurs lignes dans la table. Ces lignes insérées de façon massive sont extraites de la base de données par une requête de type SELECT.
Ce processus facilite le transfert de données d’une table à une autre.

INSERT INTO client SELECT * FROM old_client;

Suppression de lignes

L’instruction DELETE supprime toutes les lignes d’une table. Si la clause WHERE est utilisée, seules les lignes pour lesquelles la condition est vraie sont supprimées.
En pratique la suppression a rarement lieu sur une base de données déployée. On préfère indiquer par une colonne de type date l’indisponibilité de la donnée.

Suppression d’un article facture :

DELETE FROM article WHERE refart = ’ZZZZ’;

Suppression d’articles valant entre 153 et 306 euros.

DELETE FROM article WHERE PRIX >153 AND PRIX <306;

Ou

DELETE FROM article WHERE prix BETWEEN 153 AND 306;

Suppression des articles dont la désignation commence par “Ca” (AA00;AB03) :

DELETE FROM article WHERE designation like ’Ca%’;

Suppression des articles dont la quantité en stock n’est pas valorisée :

DELETE FROM article WHERE qtestock IS NULL;

DELETE FROM article;
ERREUR à la ligne 1 : violation de contrainte d’intégrité

ARTICLE : refa, designation, prixht, tauxtva, categorie, qtestock, numF
Clef primaire : refa
Clef étrangère : numF en référence à Fournisseur.numF

COMMANDE : nocde, nocli, datecde, etat
Clef primaire : nocde
Clef étrangère : nocli en référence à Client.nocli

CLIENT : nocli, nomcli, prenomcli, adrcli, codePostal, ville
Clef primaire : nocli

FOURNISSEUR : numF, nom, adresse, numtel, datecreation
Clef primaire : numF

LIGCDE : nocde, refart, qtecde
Clef primaire : nocde, refart
Clef étrangère : nocde en référence à Commande.nocde, refart en référence à Article.refa

  • Supprimer les commandes qui ont une date à NULL
  • Supprimer tous les fournisseurs

Modification de lignes

L’instruction UPDATE permet de remplacer, dans une table, la valeur des colonnes spécifiées par des expressions. Si aucune clause WHERE n’est spécifiée, la mise à jour est réalisée pour toutes les lignes de la table. Dans le cas contraire, seules les lignes pour lesquelles la condition spécifiée dans la clause WHERE est vérifiée sont mises à jour.

Mise à jour de la quantité en stock à 15 pour l’article AB10 :

UPDATE article SET qtestock=15 WHERE refart=’AB10’;

Augmentation de 10% du prix pour les articles dont la référence commence par AB :

UPDATE article SET prix=prix*1.1 WHERE refart LIKE ’AB%’;

ARTICLE : refa, designation, prixht, tauxtva, categorie, qtestock, numF
Clef primaire : refa
Clef étrangère : numF en référence à Fournisseur.numF

COMMANDE : nocde, nocli, datecde, etat
Clef primaire : nocde
Clef étrangère : nocli en référence à Client.nocli

CLIENT : nocli, nomcli, prenomcli, adrcli, codePostal, ville
Clef primaire : nocli

FOURNISSEUR : numF, nom, adresse, numtel, datecreation
Clef primaire : numF

LIGCDE : nocde, refart, qtecde
Clef primaire : nocde, refart
Clef étrangère : nocde en référence à Commande.nocde, refart en référence à Article.refa

  • Modifier le nom du fournisseur 425 par Harrys
  • Modifier l’adresse du client Dufour Liliane par 14 rue du Tilleuls Cergy 95300

Interrogation de données

L’instruction SELECT permet d’afficher les données d’une table. Le symbole * permet de séléctionner toutes les colonnes.

SELECT * FROM article;

REFA DESIGNATION PRIX CODETVA CATEGORIE QTESTK
------------------ ---------- -------- ---------- -----------
AB22 Tapis Persan 1250,1 2 IMPORT 5
CD50 Chaine Hifi 735,4 2 IMPORT 7
ZZZZ Article bidon DIVERS 25
AA00 Cadeau 0 DIVERS 8
AB03 Carpette 150 2 SOLDES 116
AB Tapis 2 DIVERS 2
ZZ01 Lot de tapis 500 2 DIVERS 0
AB10 Tapis de Chine 1500 2 IMPORT 10

8 ligne(s) sélectionnée(s).

Projection

La projection a pour but d’éliminer les colonnes inutiles. Elle se fait en SQL en ne citant que les colonnes voulues dans le SELECT.

SELECT nocli, nomcli FROM client;

Alias

Nom alternatif donné à une colonne ou à une table dans une requête.

Les alias de colonne permettent de :

  • Changer le nom de la colonne à l’affichage ou pour la table résultante.
  • Donner un nom comportant des caractères spéciaux (espace par exemple).

Les alias de table définis dans les clauses FROM correspondent à des synonymes internes à la requête. Ils permettent d’alléger l’écriture de l’instruction et de référencer dans des contextes différents la même table.

Affichage d’un nom de colonne comportant des espaces :

SELECT nocli, nomcli as "Nom du client" FROM client cl ;
ou 
SELECT nocli, nomcli "Nom du client" FROM client cl ;

Distinct

La syntaxe DISTINCT permet de n’afficher qu’une occurrence de ligne dans le cas où la requête ramène plusieurs lignes identiques. Le mot clé DISTINCT permet uniquement d’effectuer l’affichage de valeurs distinctes.

Affichage d’une ligne par nom de client :

SELECT nomcli FROM client;

NOMCLI
------------------------------
DUPONT S.A.
Etb LABICHE
DUBOIS Jean
BERNARD S.A.
DUBOIS Jean
LAROCHE


SELECT DISTINCT nomcli FROM client;

NOMCLI
------------------------------
BERNARD S.A.
DUBOIS Jean
DUPONT S.A.
Etb LABICHE
LAROCHE

ARTICLE : refa, designation, prixht, tauxtva, categorie, qtestock, numF
Clef primaire : refa
Clef étrangère : numF en référence à Fournisseur.numF

COMMANDE : nocde, nocli, datecde, etat
Clef primaire : nocde
Clef étrangère : nocli en référence à Client.nocli

CLIENT : nocli, nomcli, prenomcli, adrcli, codePostal, ville
Clef primaire : nocli

FOURNISSEUR : numF, nom, adresse, numtel, datecreation
Clef primaire : numF

LIGCDE : nocde, refart, qtecde
Clef primaire : nocde, refart
Clef étrangère : nocde en référence à Commande.nocde, refart en référence à Article.refa

  • Afficher les différentes désignations d’articles.
  • Afficher les différentes dates des commandes

Restriction

La restriction permet de n’obtenir que les lignes répondant à une condition.

Références ayant moins de 20 unités en stock :

SELECT refa FROM article WHERE qtstock< 20 ;

Restriction sur le numéro de commande dans la table COMMANDE (nocde= 100) :

SELECT * FROM commande WHERE nocde= 100 ;

ARTICLE : refa, designation, prixht, tauxtva, categorie, qtestock, numF
Clef primaire : refa
Clef étrangère : numF en référence à Fournisseur.numF

COMMANDE : nocde, nocli, datecde, etat
Clef primaire : nocde
Clef étrangère : nocli en référence à Client.nocli

CLIENT : nocli, nomcli, prenomcli, adrcli, codePostal, ville
Clef primaire : nocli

FOURNISSEUR : numF, nom, adresse, numtel, datecreation
Clef primaire : numF

LIGCDE : nocde, refart, qtecde
Clef primaire : nocde, refart
Clef étrangère : nocde en référence à Commande.nocde, refart en référence à Article.refa

  • Afficher les articles dont les prix sont supérieurs à 150 euros.
  • Afficher le client numéro 200
  • Afficher les commandes du client numéro 20

Le tri

Pour obtenir un résultat trié, on utilise la clause ORDER BY en fin de commande SELECT.
Par défaut, le tri est croissant. Le tri décroissant est obtenu à l’aide de l’option DESC de la clause ORDER BY. L’ordre de tri peut également être spécifié en indiquant dans la clause ORDER BY le numéro d’ordre correspondant dans la clause SELECT à la colonne servant au tri.

Affichage des articles triés par famille et prix décroissant.

SELECT refart, prix FROM article ORDER BY refart; 
ou
SELECT refart, prix FROM article ORDER BY 2;

REFA PRIX
---- ---------------
0 0
AB
AB10 1500
AB22 1250,1
AB03 150
CD50 735,4
ZZZ
ZZ01 500

ARTICLE : refa, designation, prixht, tauxtva, categorie, qtestock, numF
Clef primaire : refa
Clef étrangère : numF en référence à Fournisseur.numF

COMMANDE : nocde, nocli, datecde, etat
Clef primaire : nocde
Clef étrangère : nocli en référence à Client.nocli

CLIENT : nocli, nomcli, prenomcli, adrcli, codePostal, ville
Clef primaire : nocli

FOURNISSEUR : numF, nom, adresse, numtel, datecreation
Clef primaire : numF

LIGCDE : nocde, refart, qtecde
Clef primaire : nocde, refart
Clef étrangère : nocde en référence à Commande.nocde, refart en référence à Article.refa

  • Afficher le nom et le prénom des clients par ordre alphabétique.
  • Afficher les articles par ordre de prix décroissant.

Calculs élémentaires

Le calcul élémentaire permet d’obtenir des colonnes calculées pour chaque ligne.

SELECT refart, designation, (prix* qtestock) FROM article;

REFA DESIGNATION (PRIX*QTESTK)
---- --------------------------- ---------------------
AB22 Tapis Persan 6250,5
CD50 Chaine HiFi 5147,8
ZZZZ Article bidon
AA00 Cadeau 0
AB03 Carpette 17400
AB Tapis
ZZ01 Lot de tapis 0
AB10 Tapis de Chine 15000

ARTICLE : refa, designation, prixht, tauxtva, categorie, qtestock, numF
Clef primaire : refa
Clef étrangère : numF en référence à Fournisseur.numF

COMMANDE : nocde, nocli, datecde, etat
Clef primaire : nocde
Clef étrangère : nocli en référence à Client.nocli

CLIENT : nocli, nomcli, prenomcli, adrcli, codePostal, ville
Clef primaire : nocli

FOURNISSEUR : numF, nom, adresse, numtel, datecreation
Clef primaire : numF

LIGCDE : nocde, refart, qtecde
Clef primaire : nocde, refart
Clef étrangère : nocde en référence à Commande.nocde, refart en référence à Article.refa

  • Afficher le prix TTC des articles.

Jointures

La jointure permet de lier chaque ligne d’une table avec des lignes d’une autre table en respectant une condition.

inner 2

 

oracle inner join

 

INNER JOINinner 1

select * from A
inner join B on A.key=B.key

select * from A
inner join B on A.key=B.key
inner join C on B.key=C.key

SELECT nocde, commande.nocli, nomcli 
FROM client  INNER JOIN commande on commande.nocli=client.nocli;
SELECT nocde, commande.nocli, nomcli
FROM client c INNER JOIN commande co on c.nocli=co.nocli;

On peut aussi écrire la jointure directement avec les clefs mais la jointure n’est pas explicite.

SELECT nocde, co.nocli, nomcli
FROM CLIENT c, COMMANDE co
WHERE c.nocli= co.nocli;

NATURAL JOIN diffère, elle recherche automatiquement les colonnes qui ont le même nom et type dans les deux tables. La syntaxe peut varier selon le SGBDR. Il est préférable d’utiliser INNER JOIN en SQL pour éviter que la modification d’une table influe sur le résultat des requêtes.

SELECT nocde, nocli, nomcli 
FROM client 
NATURAL JOIN commande;

On préférera donc INNER JOIN.

sql join multiple tables

ARTICLE : refa, designation, prixht, tauxtva, categorie, qtestock, numF
Clef primaire : refa
Clef étrangère : numF en référence à Fournisseur.numF

COMMANDE : nocde, nocli, datecde, etat
Clef primaire : nocde
Clef étrangère : nocli en référence à Client.nocli

CLIENT : nocli, nomcli, prenomcli, adrcli, codePostal, ville
Clef primaire : nocli

FOURNISSEUR : numF, nom, adresse, numtel, datecreation
Clef primaire : numF

LIGCDE : nocde, refart, qtecde
Clef primaire : nocde, refart
Clef étrangère : nocde en référence à Commande.nocde, refart en référence à Article.refa

  • Afficher les dates de commande du ou des clients John
  • Afficher le prix des articles de la commande 324.
  • Afficher les adresses des fournisseurs pour l’article 328.
  • Afficher le nom des clients qui ont commandé chez le fournisseur WAMTER.

 

Les jointures

 

CROSS JOIN (aucune jointure, produit cartésien)cross 2

select * from A cross join B
ou
select * from A,B

 

NATURAL JOIN (à éviter)inner 1

select * from A
natural join B

 

INNER JOINinner 1

select * from A
inner join B on A.key=B.key

 

LEFT JOINleft

select * from A
left join B on A.key=B.key

ls

select * from A
left join B on A.key=B.key
where B.key is null

 

RIGHT JOIN (inverse)right

select * from A
right join B on A.key=B.key

rs

select * from A
left join B on A.key=B.key
where B.key is null

 

FULL JOINfull

select *
from A
full join B on A.key = B.key

fm

select *
from A
full join B on A.key = B.key
where A.key is null
or b.key is null

 

 

Le regroupement (agrégat)

On peut regrouper les valeurs grâce à la clause GROUP BY. Attention, cette clause ne trie pas par ordre alaphabéthique. Ne pas confondre avec ORDER BY.

Regroupement par NOM et VILLE.

SELECT nomcli, ville FROM client GROUP BY nomcli, ville;

NOMCLI VILLE
-----------------------------------------
DUBOIS Jean NANTES
DUBOIS Jean TOURS
BERNARD S.A. PARIS
DUPONT S.A. NANTES
Etb LABICHE NANTES
LAROCHE LE MANS

On utilisera le GROUP BY avec ces fonctions de groupe:

AVG (coln)
Moyenne des valeurs de colonne.

COUNT (colonne)
Pour chaque regroupement, nombre de lignes regroupées où colonne est non NULL.
Dans le cas où le calcul d’agrégats porte sur une colonne particulière, les valeurs NULL de cette colonne ne sont pas prises en compte pour les calculs.

COUNT (*)
Pour chaque regroupement, nombre de lignes regroupées.

MAX (colonne)
Valeur maximum de la colonne pour chaque regroupement.

MIN (colonne)
Valeur minimum de la colonne pour chaque regroupement.

SUM (coln)
Somme des valeurs de colonne pour chaque regroupement.

 

Nombre de client sur la table CLIENT :

SELECT COUNT(id) AS total FROM client
Nombre de clients par ville.
SELECT ville, count(id) FROM client GROUP BY ville;

VILLE COUNT(id)
--------------------------------------------
LE MANS 1
NANTES 3
PARIS 1
TOURS 1

Prix le plus élevé et moyenne des quantités en stock par article:

SELECT refart, MAX(prix), AVG(qtestk) FROM article GROUP BY refart;

ARTICLE : refa, designation, prixht, tauxtva, categorie, qtestock, numF
Clef primaire : refa
Clef étrangère : numF en référence à Fournisseur.numF

COMMANDE : nocde, nocli, datecde, etat
Clef primaire : nocde
Clef étrangère : nocli en référence à Client.nocli

CLIENT : nocli, nomcli, prenomcli, adrcli, codePostal, ville
Clef primaire : nocli

FOURNISSEUR : numF, nom, adresse, numtel, datecreation
Clef primaire : numF

LIGCDE : nocde, refart, qtecde
Clef primaire : nocde, refart
Clef étrangère : nocde en référence à Commande.nocde, refart en référence à Article.refa

  • Afficher le nombre de commandes par clients.
  • Afficher le nombre d’articles par code tva
  • Afficher le nombre de commandes pour le client 324
  • Afficher le nombre de commandes pour le client 325 et le client 326
  • Afficher le nombre de commandes du client 328 groupé par date.
  • Afficher le nombre de commandes du client 328 chaque jour.
  • Afficher le prix maximum des articles par fournisseur
  • Afficher la somme du prix des articles

Restrictions sur regroupement (agrégat)

Lorsque l’on souhaite restreindre le nombre de lignes renvoyées par une requête comportant un calcul d’agrégats, il est possible d’utiliser la clause HAVING.

Les clients ayant plus de cinq commandes :

SELECT numCli, nomCli, COUNT(numCom) as nbCommande
FROM CLIENT INNER JOIN COMMANDE on client.numCli=commande.numCli
GROUP BY numCli, nomCli
HAVING nbCommande>5

Equivalent :
SELECT a.numCli, a.nomCli,a.nbCommande
FROM (SELECT a.numCli, a.nomCli, count(*) AS nbCommande FROM CLIENT INNER JOIN COMMANDE on client.numCli=commande.numCli GROUP BY numCli, nomCli) a
WHERE a.nbCommande > 5;


ARTICLE : refa, designation, prixht, tauxtva, categorie, qtestock, numF
Clef primaire : refa
Clef étrangère : numF en référence à Fournisseur.numF

COMMANDE : nocde, nocli, datecde, etat
Clef primaire : nocde
Clef étrangère : nocli en référence à Client.nocli

CLIENT : nocli, nomcli, prenomcli, adrcli, codePostal, ville
Clef primaire : nocli

FOURNISSEUR : numF, nom, adresse, numtel, datecreation
Clef primaire : numF

LIGCDE : nocde, refart, qtecde
Clef primaire : nocde, refart
Clef étrangère : nocde en référence à Commande.nocde, refart en référence à Article.refa

  • Afficher les commandes du client 400 groupé par date à partir du 18/09/2011
  • Afficher les nombres de commandes supérieurs à 7 groupé par date à partir de 2011
  • Afficher les articles groupés par catégorie dont les prix totaux sont supérieurs à 25 euros

Les vues

Les vues sont des tables virtuelles présentant le résultat d’un SELECT.

L’un des intérêts de l’utilisation des vues vient du fait que la vue ne stocke pas les données, mais fait référence à une ou plusieurs tables d’origine à travers une requête SELECT, requête qui est exécutée chaque fois que la vue est référencée. De ce fait, toute modification de données dans les tables d’origine est immédiatement visible dans la vue dès que celle-ci est à nouveau exécutée.

Les cas d’utilisation des vues sont multiples :

  • Cacher aux utilisateurs certaines colonnes ou certaines lignes en mettant à leur disposition des vues de projection ou de restriction. Ceci permet de fournir un niveau de sécurité supplémentaire.
  • Simplifier l’utilisation de tables comportant beaucoup de colonnes, beaucoup de lignes, ou des noms complexes, en créant des vues avec des structures plus simples et des noms plus explicites.
  • Sauvegarder” des requêtes fréquemment utilisées sous un nom.
  • Simplifier la saisie des instructions SQL pour les utilisateurs en masquant les jointures fréquemment utilisées.

Les vues, une fois créées, sont utilisables comme des tables.

Une vue définie par une jointure supporte les instructions INSERT, UPDATE, DELETE si elle référence dans sa définition une table dont la (les) colonne(s) clé primaire apparaît (apparaissent) dans la liste des colonnes projetées de la jointure et si les instructions INSERT, UPDATE, DELETE portent sur cette table.

Création

Vue retournant les clients du département 95. L’option WITH CHECK OPTION empêche toute insertion de client n’appartenant pas à ce département.

CREATE view v_client95 as
SELECT nocli, nomcli, code_postal, ville FROM client WHERE code_postal BETWEEN 95000 and 95999
WITH CHECK OPTION;


SELECT nocli, NOMCLI, CODE_POSTAL,VILLE FROM v_client95 ;

NOCLI NOMCLI CODE_POSTAL VILLE
----- ------------ ----------- -------------
5 DUPONT S.A. 95000 CERGY
22 Etb LABICHE 95200 SARCELLES
30 DUBOIS Jean 95800 COURDIMANCHE


INSERT INTO v_client95 VALUES(255, ’ALAMBERT S.A.’, 22000, ’ST BRIEUC’) ;
INSERT INTO v_client95 VALUES(176, ’Ets GAZONAV’, 95500,’GONESSE’) ;

SELECT nocli, NOMCLI, CODE_POSTAL,VILLE FROM v_client95 ;

NOCLI NOMCLI CODE_POSTAL VILLE
------ ----------- ----------- ------------
5 DUPONT S.A. 95000 CERGY
22 Etb LABICHE 95200 SARCELLES
30 DUBOIS Jean 95800 COURDIMANCHE
176 Ets GAZONAV 95500 GONESSE

La vue V_CLICMD sauvegarde la jointure CLIENT-COMMANDE.

CREATE or REPLACE VIEW V_CLICMD (NOCLIENT, NOM, COMMANDE,CP) as 
SELECT c.nocli, nomcli, nocde,code_postal
FROM client c INNER JOIN commande co ON c.noli=co.nocli;

SELECT * from V_CLICMD ORDER BY noclient;

NOCLIENT NOM COMMANDE CP
---------- ----------------------- ---------- ---------
5 DUPONT S.A. 1301 95000
15 DUPONT S.A. 1210 95000
35 DUBOIS Jean 1250 95500
35 DUBOIS Jean 1230 95500

OR REPLACE
Permet le remplacement de la description par la nouvelle requête si la vue existe déjà. En effet, la définition d’une vue ne peut être modifiée partiellement.

READ ONLY
Interdit toute insertion, modification, suppression de données à travers la vue.

Suppression

DROP VIEW nom_vue;

ARTICLE : refa, designation, prixht, tauxtva, categorie, qtestock, numF
Clef primaire : refa
Clef étrangère : numF en référence à Fournisseur.numF

COMMANDE : nocde, nocli, datecde, etat
Clef primaire : nocde
Clef étrangère : nocli en référence à Client.nocli

CLIENT : nocli, nomcli, prenomcli, adrcli, codePostal, ville
Clef primaire : nocli

FOURNISSEUR : numF, nom, adresse, numtel, datecreation
Clef primaire : numF

LIGCDE : nocde, refart, qtecde
Clef primaire : nocde, refart
Clef étrangère : nocde en référence à Commande.nocde, refart en référence à Article.refa

  • Réaliser une vue permettant d’afficher les adresses de fournisseur de chaque article
  • Réaliser une vue permettant d’afficher chaque commande avec sa date, le prix, la catégorie, et la quantité de stock des articles.
  • Réaliser une vue permettant d’afficher le nom des clients qui ont commandé chez le fournisseur DELBA.

La gestion des utilisateurs

On attribut des comptes aux administrateurs de base de données et aux applications. Pour l’accès classique, en lecture, on privilégie la gestion des droits par un annuaire LDAP dont la structure diffère du modèle relationnel. On gère toutefois des données…

Pour des raisons de sécurité, le système de base de données doit posséder une gestion des utilisateurs. Il est nécessaire de créer des comptes puis de leur attribuer des droits. Ces comptes doivent être protégés avec un mot de passe. Il n’existe pas de standard SQL pour créer des utilisateurs, les requêtes varient selon le SGBDR.

Attribuer des droits

Pour attribuer des droits à un utilisateur, on utilise la commande GRANT.

GRANT select, insert ON client TO utilisateur1 ;
GRANT select, insert ON client TO utilisateur1, utilisateur2 ;
GRANT select, insert ON client TO utilisateur1 WITH grant option;

Avec l’option « grant option », l’utilisateur 1 peut donner à son tour les droits de selection et d’insertion sur la table client.

GRANT select, insert ON client TO public;

Public désigne l’ensemble des utilisateurs

Retirer des droits

Pour retirer des droits à un utilisateur, on utilise la commande REVOKE.

REVOKE select, insert ON client FROM utilisateur1 ;

ARTICLE : refa, designation, prixht, tauxtva, categorie, qtestock, numF
Clef primaire : refa
Clef étrangère : numF en référence à Fournisseur.numF

COMMANDE : nocde, nocli, datecde, etat
Clef primaire : nocde
Clef étrangère : nocli en référence à Client.nocli

CLIENT : nocli, nomcli, prenomcli, adrcli, codePostal, ville
Clef primaire : nocli

FOURNISSEUR : numF, nom, adresse, numtel, datecreation
Clef primaire : numF

LIGCDE : nocde, refart, qtecde
Clef primaire : nocde, refart
Clef étrangère : nocde en référence à Commande.nocde, refart en référence à Article.refa

  1. Donner des droits de sélection sur la table articles à tous les utilisateurs
  2. Donner des droits d’insertion et de modification sur la table fournisseur à admin1
  3. Donner des droits de suppression et de modification sur la table fournisseur, ligcde à admin2 avec la possibilité de transmettre ces droits.
  4. Enlever les droits de modification sur la table fournisseur à admin1.

Il est possible d’attribuer des droits à des groupes et d’inclure des utilisateurs à ces groupes ce qui facilite la gestion des droits de la base.

CREATE ROLE commercial ;
GRANT select, insert, update ON commande TO commercial ;
CREATE ROLE commercial1 WITH login password « toto »;
GRANT commercial1 TO commercial ;

Il est possible de supprimer un groupe comme un utilisateur. On peut lancer une session d’un utilisateur avec l’instruction set role.

Créer un groupe d’administrateur, donner les droits d’insertion, de modification, de suppression sur les tables commandes et fournisseurs au groupe puis inclure les deux utilisateurs admin1 et admin2 au groupe.

Les requêtes imbriquées

Comparaison avec une valeur ( =, >, <, <=, >=,<>) ou un ensemble de valeur ( IN )

Dans une sous-requête imbriquée il n’y a pas de lien explicite entre la requête interne et la requête externe. La requête interne est exécutée une seule fois pour construire la liste de valeurs, avant l’exécution de la requête externe (quel que soit le nombre de lignes ramenées par celle-ci, sauf si le résultat de la seconde dépend de la premiere).

Exemple avec une seule valeur de retour

Liste des commandes dont le prix est supérieur au produit 12.

SELECT * 
FROM commande
WHERE prix >(SELECT prix FROM produit where idprod=12) ;

Exemple avec un ensemble de valeur en retour

Liste des clients qui habitent dans la même ville que le client “DUBOIS Jean”.

SELECT nocli, nomcli, ville 
FROM client 
WHERE ville IN(SELECT ville FROM client WHERE nomcli LIKE ’DUBOIS%’) ;

Exists

La condition est vraie si la sous-requête retourne au moins une ligne.

La liste des clients n’est affichée que si au moins une commande existe dans la table COMMANDE.

SELECT nocli, nomcli FROM client WHERE EXISTS (SELECT * FROM commande) ;

NOCLI NOMCLI
--------- ------------------------------
1000 DUPOND et DUPONT
1001 DURAND et DURANT
15 DUPONT S.A.
20 Etb LABICHE
35 DUBOIS Jean
36 BERNARD S.A.
138 DUBOIS Jean
152 LAROCHE
8 ligne(s) sélectionnée(s).

DELETE FROM commande;
4 ligne(s) supprimée(s).

SELECT nocli, nomcli FROM client WHERE EXISTS(SELECT ’x’ FROM commande);
aucune ligne sélectionnée

Liste des clients pour lesquels il n’existe pas de commande.

SELECT nocli, nomcli
FROM clients cl
WHERE NOT EXISTS (SELECT nocli FROM commandes co WHERE cl.nocli=co.nocli);

Any

Compare, suivant l’opérateur donné (=,<>,<,<=,>,>=), les valeurs des colonnes spécifiées avec chacune des valeurs de la liste. L’expression est vraie si au moins une des comparaisons est vraie.

Affichage des articles ayant le même prix que l’article ZZ01 :

SELECT refart, designation, prix, qtestk 
FROM articles
WHERE prix=ANY(select prix from articles where refart=’ZZ01’);

REFA DESIGNATION PRIX QTESTK
---- ------------------------------ ---------- ----------
CD21 Platine laser 500 20
ZZ01 Lot de tapis 500 25

All

Compare, suivant l’opérateur donné (=,<>,<,<=,>,>=), les valeurs des colonnes spécifiées avec chacune des valeurs de la liste. L’expression est vraie si toutes les comparaisons sont vraies. La liste de valeurs peut être une liste de constantes littérales ou des valeurs retournées par une sous-requête.

Résumé

Exists -> if
in -> {}
prix>=32
prix>={}
prix >=ANY {10} -> au moins 1
prix >=ALL {10} -> les 10 doivent être vrai

ARTICLE : refa, designation, prixht, tauxtva, categorie, qtestock, numF
Clef primaire : refa
Clef étrangère : numF en référence à Fournisseur.numF

COMMANDE : nocde, nocli, datecde, etat
Clef primaire : nocde
Clef étrangère : nocli en référence à Client.nocli

CLIENT : nocli, nomcli, prenomcli, adrcli, codePostal, ville
Clef primaire : nocli

FOURNISSEUR : numF, nom, adresse, numtel, datecreation
Clef primaire : numF

LIGCDE : nocde, refart, qtecde
Clef primaire : nocde, refart
Clef étrangère : nocde en référence à Commande.nocde, refart en référence à Article.refa

  1. Afficher les dates des commandes du client 324 qui sont plus récentes que certaines commandes du client 24.
  2. Afficher les dates de commandes du client 325 qui sont égales aux dates de commandes du client 328.
  3. Afficher les dates de commandes du client 326 qui sont inférieurs à toutes les commandes du client 529.
  4. Afficher tous les fournisseurs qui n’ont pas d’articles.
  5. Afficher les noms des fournisseurs qui ont la même date de création que le fournisseur Zarg.

Triggers et procédures stockées

Une procédure stockée est un ensemble d’instruction SQL stockées dans le SGBDR.

Il est possible d’écrire en langage PL/SQL selon le SGBDR, très proche du C avec des instructions SQL.  Il est nécessaire de rechercher les instructions en allant voir les documentations techniques de chaque SGBDR utilisés.

Définir une procédure stockée permet d’exécuter du code coté SGBDR indépendamment des applications qui vont utiliser les bases de données. Toutefois le temps de traitement peut considérablement augmenter. En pratique, on utilise peu les procédures stockées.

Déclaration de variables

On utilise @ devant le nom de la variable.

SET @var = 0;
SELECT a, b, c, (@var:=@var+1) AS counter FROM my_table;

Les procédures stockées

Création de procédure

Delimiter //
CREATE PROCEDURE simpleproc (OUT param1 INT)
BEGIN
SELECT COUNT(*) INTO param1 FROM CLient;
END
//

Cette procédure renvoie le nombre de client via le paramètre nommé param1. Il faut indiquer un délimiter, le plus généralement un caractère comme | ou # qui va indiquer au SGBDR le début et la fin de la procédure.

paramètre :

[ IN | OUT | INOUT ] param_name type

On peut préciser que le paramètre est en entré (IN) en sortie (OUT) ou les deux. IN est par défaut, il n’y a pas besoin de le préciser.

Appel de procédure

On appelle une procédure grâce à son nom avec une variable.  On exécute la procédure  puis on l’affiche avec le select

simpleproc(@lesCLients);
SELECT @lesClients;
@lesClients
5

 

Les fonctions stockées

différence entre une procédure et une fonction
https://stackoverflow.com/questions/3744209/mysql-stored-procedure-vs-function-which-would-i-use-when

Création de fonction

delimiter |
CREATE FUNCTION concatenation (s CHAR(20)) RETURNS CHAR(50)
RETURN CONCAT('Bonjour, ',s,'!');
|

On déclare une fonction qui prend une chaine de caractère. Une fonction renvoie une valeur contrairement à une procédure. On renvoie ici une autre chaine de caractère représentant la concaténation du paramètre et de Bonjour.

Appel de fonction

L’appel s’effectue grâce au select :

SELECT concatenation('le monde')

Affichage

Bonjour, le monde!

Les triggers

Un trigger est une procédure stockée qui est exécutée automatiquement lors d’un évènement dans le SGBDR sur une vue ou une table. Un trigger est un déclencheur en français.

Création de déclencheurs

CREATE TRIGGER ins_sum BEFORE INSERT ON compte
FOR EACH ROW SET @sum = @sum + NEW.montant;

Le trigger définit une variable @sum qui va ajouter le montant à avant chaque insertion.

L’événement est soit BEFORE ou AFTER.
L’action correspond à une instruction SQL (update, select etc).
On accède au futur variable grâce à NEW.nomColonne (insert, update) et aux anciennes grâce à OLD.nomColonne (delete, update).

DELIMITER //

CREATE TRIGGER contacts_before_update
BEFORE UPDATE
   ON contacts FOR EACH ROW

BEGIN

   DECLARE vUser varchar(50);

   -- Find username of person performing the INSERT into table
   SELECT USER() INTO vUser;

   -- Insert record into audit table
   INSERT INTO contacts_audit
   ( contact_id,
     updated_date,
     updated_by)
   VALUES
   ( NEW.contact_id,
     SYSDATE(),
     vUser );

END; //

DELIMITER ;
DELIMITER //
CREATE TRIGGER the_mooses_are_loose
AFTER INSERT ON animals
FOR EACH ROW
BEGIN
 IF NEW.name = 'Moose' THEN
  UPDATE animal_count SET animal_count.animals = animal_count.animals+100;
 ELSE 
  UPDATE animal_count SET animal_count.animals = animal_count.animals+1;
 END IF;
END; //

DELIMITER ;

Exécution automatique

SET @sum = 0;
INSERT INTO account VALUES(137,14.98),(141,1937.50),(97,-100.00);
SELECT @sum AS 'Total inséré';

Affichage

Total inséré
1852.48

Accès concurrent et montée en charge

La scalabilité horizontale correspond à l’ajout de machines supplémentaires. Ceci permet une tolérance à la panne, des mises à jour sans interruption de service mais en contre partie un cout des licences élevé et administration importante.

La scalabilité verticale consiste à rajouter des ressources supplémentaire à la machine (CPU, RAM, disque carte réseau…). Il n’y a pas de tolérance de panne et les mises à jour necessite une interruption de service.

 

Lors de l’utilisation de son application par plusieurs utilisateurs, il faut vérifier que son code n’engendrera pas d’erreur lors des manipulation de données.
Ici on bloque la table en écriture pour éviter que le numéro de l’équipe obtenu ne soit pas celui correspondant à l’insertion. LOCK TABLE / UNLOCK TABLES

<?php
$dbh = connexion();

$dbh->exec("LOCK TABLE equipe WRITE");

$req = $dbh->prepare('INSERT INTO equipe(nom,urld,urlp,professeur,etablissement,classe,email,emailprof,password) VALUES(:nom,:urld,:urlp,:professeur,:etablissement,:classe,:email,:emailprof,:password)');

$password = generatePassword();
$res = $req->execute(array(
    ':nom' => $_POST["nom-equipe"],
    ':email' => $_POST["email-equipe"],
    ':classe' => $_POST["formation-equipe"],
    ':professeur' => $_POST["professeur-equipe"],
    ':etablissement' => $_POST["etablissement-equipe"],
    ':urld' => $urlcode,
    ':urlp' => $urlappli,
    ':emailprof' => $_POST["professeur-email"],
    ':password' => $password,
));


$req = $dbh->query("select max(num) as id from equipe");
$result = $req->fetchAll();
$idequipe = $result[0][0];
$dbh->exec("unlock tables");

$req = $dbh->prepare('INSERT INTO membre(numE,nom) VALUES(:numE,:nom)');
for ($i = 1; $i <= $_POST["nb"]; $i++) {

    if (isset($_POST["participant" . $i])) {
        $res = $req->execute(array(
            ':numE' => $idequipe,
            ':nom' => $_POST["participant" . $i],
        ));
    }
}
$dbh = null;
return $array = ['equipe' => $idequipe, 'password' => $password];

Les systèmes de gestion de bases de données NoSQL

Les systèmes de gestion de bases de données NoSQL (Not Only SQL) se distinguent des SGBD relationnelles (SGBDR) notamment par leurs performances. Les enregistrements ne sont plus faits sous forme de tables mais, généralement, sous forme de collections gérées par un système de clef/valeur. Elles permettent de ne pas restreindre la base à son schéma.

Le système est simplifié et répond aux problématiques du Big Data grâce à son principe de scalabilité (il est possible de maintenir des performances en augmentant le nombre de serveurs).Il permet aussi une plus grande portabilité sur différentes plateformes (Android, Windows, Linux) tout en utilisant moins de ressources machine (mémoire et processeur).

Intérêts des SGBDR

  • Un SGBDR s’occupe de la gestion des données et de leur mise à disposition. Les applications clientes utilisant des SGBDR n’ont donc pas à implémenter cette gestion.
  • La structure physique des données n’a pas d’influence sur le code de l’application client.
  • Les requêtes de traitement des données ne modifient pas systématiquement le code d’une application, notamment grâce aux vues.
  • Un SGBDR vérifie les contraintes d’intégrité établies par l’utilisateur et garantit par là même la cohérence des données.
  • Un SGBDR gère les accès concurrents pour éviter des incohérences lors de modification.

Limites des SGBDR

  • Le maintien de l’intégrité des données et la gestion des accès concurrents ne favorise pas les performances, surtout lors de la répartition de charge sur plusieurs serveurs.
  • Selon le SGBDR choisi, le prix des licences, lors de la multiplication des serveurs, est également à prendre en compte.

Comparaison

Système NoSQL Relationnel
Capacité de stockage Très élevée (> 1 To) Modérée (< 1 To)
Architecture Distribuée Centralisée
Modèle de données Destructuré Relationnel (tabulaire)
Réponse à la charge Lecture et écriture Lecture en majorité
Scalabilité Horizontale (nombre) Verticale (puissance)
Moteur de requêtes Propre au système SQL
Principales caractéristiques BASE ACID
Ancienneté de la technologie Récente Eprouvée

ACID atomicité, cohérence, isolation et durabilité
BASE basically available (disponibilité en lecture et en écriture), soft state (l’état du système change au cours du temps sur les différentes machines), eventually consistent (convergence vers l’état le plus récent au bout d’un certain temps)

Les différents types de SGBD NoSQL

nosql

Clé/Valeur :

Les données sont représentées sous forme de couple clef/valeur, comme pour les dictionnaires (HashMap). Les valeurs ne sont pas typées. L’application cliente prend en charge les contraintes et le typage des données.
Produits : Redis, Riak et Voldemort de LinkedIn

Orienté colonne :

Très proche des SGBDR, le nombre de colonnes est dynamique pour chaque enregistrement éliminant le problème des colonnes ayant pour valeur NULL.
Produits : HBase, BigTable de Google, Cassandra

Orienté document :

Système fonctionnant grâce au principe de clef/valeur, les données sont enregistrées sous forme de XML ou JSON. Les informations sont enregistrées sous forme structurée, plus proche des langages objets, évitant ainsi un certain nombre de jointures par rapport à un SGBDR.
Produits : CoucheDB, MongoDB, RavenDB

Orienté graphe :

Ce système enregistre des objets et leurs relations. Il répond à certaines problématiques de recherche de données grâce aux théories des graphes (plus court chemin). La recherche des relations entre données est facilitée. On notera qu’il est possible d’utiliser une base de données orientée document pour sauvegarder les relations et les nœuds. Pour cela, les bases de données utilisant le stockage natif de graphe sont rares
Produits : Neo4j

Intérêts et limites des SGBD NoSQL

Leur principal intérêt est de favoriser la disponibilité et le partitionnement, au détriment de la cohérence des données.

Le théorème de Brewer indique qu’un système distribué ne peut garantir que deux des trois contraintes suivantes à la fois :

  • Cohérence : les données sont les mêmes quelles que soient la modification et la répartition ;
  • Disponibilité : toute requête reçoit une réponse ;
  • Tolérance au partitionnement : continuité de fonctionnement en cas d’ajout de partition (ou nœud).

D’après ce théorème, un système de calcul distribué ne peut garantir à un instant T que deux de ces contraintes mais pas les trois.

La complexité est désormais dans le code applicatif pour assurer l’intégrité des données. Les schémas sont donc plus flexibles. Au contraire, un SGBDR priorisera la contrainte de cohérence, ce qui influera fortement sur les performances, surtout en cas de création de nœuds !

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Le NoSQL permet de s’affranchir d’une structure déterminée à l’avance. Nous ne sommes plus contraints par des tables et des données dont le type est précisé. Il est aussi possible de distribuer les données plus facilement par l’ajout de nouveaux serveurs. Ces bases répondent aussi aux besoins de changement rapide, notamment pour les développeurs qui ne possèdent pas la structure exacte de leurs données lors des différentes phases de développement.